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En course, tout s’accélère.

Rétrospectivement, c’est avec des étoiles dans les yeux que je repense au weekend dernier. C’est surtout la course qui reste en mémoire. J’ai passé un moment sur Final Cut à monter quelques séquences intéressantes, et je me suis surpris à vouloir décrypter dans le détail chacun des tours de ma première course. Feuille de temps en main, j’avoue avoir savouré un moment d’autosatisfaction en relisant consciencieusement chaque temps au tour, et de constater que la tendance fut clairement à l’amélioration, de façon régulière. Vidéo à l’appui. Mais il y a aussi ce départ catastrophique qui me fait honte…

J’ai préparé deux vidéos assez courtes, car la course dans son ensemble ne me parait pas essentielle à publier. La première c’est une espèce de best of des quelques actions de dépassement. Mais il y a aussi ce départ épouvantable, ou je perd une place dans les tous premiers instants puis trois places de plus dans la foulée sur le premier tour… Mon égo surdimensionné ainsi que d’autres attributs de mon humble personne, m’interdisent d’introduire dans ce montage l’ensemble des deux autres moments ou je me fais enrhumer… Je me flatte donc copieusement ci-dessous, pour votre plus grand plaisir j’espère. Enfin surtout pour vous donner envie et me faire plaisir aussi.

[youtube=http://youtu.be/8wm1Cjd5I-g]

Sur la deuxième vidéo, j’introduis un concept fondamental qui est véritablement en train de modifier la perception que je me faisais de la performance en course. Le pilote qui est devant, c’est celui qui réunit et assemble deux qualités:

La première, la technique.

La deuxième, l’engagement.

Il y en a une troisième, c’est le talent, mais ça c’est évident.

Le talent c’est peut-être la capacité de chacun à gérer au mieux l’une ou l’autre de ses qualités, voir de les faire fonctionner ensemble en les ajustant l’une à l’autre en permanence. J’ai longtemps pensé que la Technique était l’élément fondamental. Je me trompais. En course, la technique est un prérequis indispensable, et elle doit être maîtrisée jusqu’à un niveau que l’on pourrait qualifier de BONNE. (Notez le talent d’écriture, merci.) Mais c’est l’engagement qui fait TOUTE la différence. Je l’ai bien sentit tout au long de la course. Ma technique, disons qu’elle est ce qu’elle est. Elle a peu progresser sur l’ensemble du weekend. Mais alors l’engagement, c’est flagrant. Sans engagement, on ne claque pas un temps. Impossible. Je suis sur que d’arriver à dompter ses ardeurs est une aventure humaine passionnante. J’ai ressenti des choses assez particulières pendant la course, et même encore maintenant. Cela me booste sur d’autres choses, et cette volonté de progresser, de vouloir en découdre, c’est le pieds. Dans les prochains jour, mon ami Jean-Baptiste Meusnier, vainqueur de la Lotus Cup Europe en classe Exige, nous rédigera un article en featuring sur ces pages. En effet Jean-Baptiste est  un pilote à la technique moyenne, voir même médiocre, mais je ne le dis pas pour ne pas le véxer. Je suis bien meilleur que lui en fait. Mais si il a bien quelque chose, c’est un tempérament hors norme, qui lui donne des ailes et un niveau d’engagement parfois digne d’un championnat de DTM. Mais c’est une autre histoire et je ne veux bien évidement pas créer de polémique. Mon JB, tu nous expliqueras tout ça ici.

En attendant, la deuxième vidéo donc, mon meilleur tour en course, qui est aussi, et de loin, mon meilleur tour du weekend. Vous verrez, la technique est la même. Par contre on va la chercher… Et c’est ça qui est bon…

[youtube=http://youtu.be/2Bpo4BVVRRM]

 

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Gentleman driver.
Lotus 111.

3 thoughts on “En course, tout s’accélère. Leave a comment

  1. Super. L’émotion doit être énorme lors d’un week-end comme celui ci. Satisfait de la s2 comparé a ton exige s1 ? Vivement la prochaine!

    • Comment te dire… Une 111R c’est un peu comme un camion… Allez, j’en rajoute un peu, mais sans même te parler du moteur, c’est la répartition des masses et l’effet sac à dos du Toy. C’est fou. La S1 a un avant vif er aérien. La 111R, il faut la brusquer pour la faire tourner. Elle a un biais sous-vireur en entrée, alors que j’adore exactement l’inverse… On s’en accommode, et ma 111R de loc a fait le job, mais bon… Une fois que tu as gouté à la S1, difficile de revenir sur la Toyota, malheureusement. Je dis ça car je trouve les dernières sublimes esthétiquement, et j’hésite beaucoup… Mais j’ai peur d’être déçu.

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