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Découverte de Linas Monthléry

Le Club Lotus France organisait le samedi 27 Octobre le festival Lotus sur le circuit mythique de l’autodrome de Linas Monthléry. Une journée mémorable pour plusieurs raisons. La première, l’occasion de nous retrouver nombreux sur circuit, tous ensemble, au sein de notre « vieille bande » de potes. JB1, JB2, Damien, Franck, il ne manquait que Steph qui se faisait dorer la pilule à St-Trop’… Quel plaisir de tous vous voir les amis. La deuxième, l’occasion de pouvoir enfin tourner sur ce circuit mythique de Linas Monthléry, l’autodrome construit en 1924 par un industriel fou, passionnée d’automobile. Rendez vous compte… Un circuit de vitesse en ovale, un virage relevé à 46 degrés… Et presque un siècle d’histoire automobile. Cela vaut très clairement le détour. Merci au CLF d’avoir organisé cette sortie. Rappelez vous il y a un an, Ken Block y tournait l’opus 4 de sa célèbre série de Gymkhana. Vidéo ici.

Crédit Photo : Thierry Dauphin

Rendez vous est donné à 7h. J’arrive à 9h30… Première session ratée, mais c’était prévu. Le temps de se mettre en place et on attaque pour la session de 10h40. Première impression, le circuit est facile. Le tracé est simplicime et ne présente pas de difficulté particulière sur les 4 enchainements lents. En revanche les transitions sont très rapides, avec à chaque fois un passage en 5ème vitesse. A chaque fois on dépasse presque les 200 ! La seule vraie partie technique, c’est le freinage en descente de la grande courbe et le passage de la chicane rapide de la « déviation sud ».

Le clou du tour de l’autodrome, c’est bien évidemment le passage sur le « banking » à 46 degrés. Sensation incroyable ! On ressent véritablement la force centrifuge vous plaquer littéralement, au fond du baquet. C’est vraiment très spécial, et je ne me rappelle pas avoir été si ému de découvrir un nouveau circuit depuis Eau Rouge à Spa et son fameux raidillon. Point négatif, le revêtement est dans un état déplorable. Une véritable spéciale du Paris Dakar. Des bosses, des trous, des ruptures de pente, un bitume défoncé, pas de grip… Très difficile pour l’auto. Les passages de roues ont souffert, tout comme ma lame avant qui n’a pas survécu. A deux dans l’auto, ce fut le coup de grâce. Je me contente donc de deux petites sessions de 15 minutes chacune, mais c’est sans le moindre regret. Il est peu probable que je tourne à nouveau sur ce circuit, car il est trop traumatique pour la mécanique. En revanche cela fait partie des expériences à réaliser dans sa vie de pistard, c’est très spécial et unique en France. Le Punisher a souffert mais il est heureux. Il a perdu la lame avant, mais il en récupérera une toute neuve d’ici quelques jours…

Voici une petite vidéo de cette journée très agréable pour le pilote, moins pour la monture… Pardonne moi Punisher…

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